Sur les traces du tireur.

Chaque matin, l’inspecteur Lafouine lit son journal avant d’aller travailler. Aujourd’hui, un titre barre la Une : « Un inspecteur de police abattu alors qu’il tentait d’arrêter un trafiquant de drogue ! ». En lisant l’article qui suit, Lafouine apprend que son collègue, l’inspecteur Duval, a reçu six balles dans le corps. Transporté à l’hôpital dans un état sérieux, les chirurgiens indiquent qu’il est toujours dans le coma.
Dès son arrivée au commissariat, Lafouine est convoqué dans le bureau de son patron. Très irrité, le commissaire Gradube lui dit : « Je veux absolument que l’on retrouve celui qui a osé tirer sur un de nos hommes. Vous allez reprendre tous les renseignements que Duval avaient recueillis sur ce trafic de drogue. Je veux le coupable en prison avant deux jours ».
L’inspecteur Duval était un solitaire. Au commissariat, aucun de ses collègues ne sait sur quelle piste il travaillait. Quand Lafouine se rend dans son bureau, la pièce est dans un désordre indescriptible. Depuis deux semaines, Duval avait interdit le ménage. De nombreux papiers sont agrafés au mur, des piles de dossiers s’entassent sur le bureau, la poubelle déborde. L’inspecteur se demande si 48 heures vont lui suffire pour faire le tri dans tout ce capharnaüm.
Travaillant jour et nuit, Lafouine note pêle-mêle tout ce qui lui paraît intéressant.
• Le trafic de drogue est dirigé par des membres de la famille Winter.
• John W. dirige une entreprise de transports.
• Une livraison partira dimanche de l’entrepôt No 4.
• Lucas W. est le patron d’une fabrique de chaussures.
• L’aîné et le plus jeune des frères Winter sont honnêtes.
• Le chef de la bande sera seul. Il conduira le camion.
• Depuis la mort des parents Winter, John est devenu le chef de famille.
• Depuis cinq ans, Vincent W. aide son frère dans la gestion de son usine.
• La drogue est cachée dans des semelles de baskets.
• Lucas W. est en prison depuis 8 jours pour une affaire d’escroquerie.
• Léon W. est majeur depuis 6 mois.
Jeudi matin, en arrivant à son bureau, le commissaire Gradube retrouve le sourire. L’hôpital l’informe que Duval est sorti d’affaire et Lafouine a laissé un mot avant d’aller se coucher : « J’ai le nom du coupable ».


Quel homme a tiré sur l’inspecteur Duval ?
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